Il est difficile de ne pas vous présenter les principales bénéficiaires de notre projet qui sont aussi les actrices du projet puisqu’elles nous ont permis pendant deux mois de découvrir leur savoir faire en matière d’élevage laitier, étape indispensable du projet puisqu’il est impossible de faire un copier-coller de ce qui se fait en France.

Je commence donc cet article par les remercier pour le temps qu’elles nous ont toutes donné, leur gentillesse, leur accueil, leur thé délicieux, le jasmin qu’elles mettaient dans nos cheveux (hormis Paul entendons nous bien…), et j’en passe. On a vraiment été reçus de manière très chaleureuse et ça nous a beaucoup touché.

Voilà, j’arrive maintenant au point central de cette article : répondre à la question qui pend à toutes vos lèvres : mais qu’est ce que les Self Help Groups (SHG) ? Eh bien, comme son nom l’indique, c’est un groupe qui s’aide soi-même, entendez par là que la création du groupe permet le début d’une activité et sa pérennité.

Comment, me dites-vous ? Eh bien, c’est simple (enfin, comme je suis pas économiste, je vous fais la version simple…). Prenons un exemple concret : plusieurs femmes (une quinzaine environ) veulent commencer une activité laitière. Il faut donc acheter des vaches. Seulement, unitairement, elles ne font pas le poids pour obtenir des prêts d’une banque (la plupart d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté). Elles se rassemblent donc pour faire une demande de micro crédit. C’est là que SEVAI intervient : il aide dans les démarches, donne une assurance aux banques (car des gens de SEVAI viennent fréquemment voir les SHG pour les aider à gérer leur activité au début). Quand elles ont fini de rembourser leur prêt, elles peuvent en demander un deuxième plus important pour agrandir leur activité, ou continuer comme cela selon leurs attentes.

En gros, la formation en Self Help Groups permet aux femmes avec peu de moyen de commencer une activité qui leur est propre donc d’augmenter leur revenu mais aussi leur statut au sein de la communauté. Tout bénef, quoi !

Eléonore.

projet shg